"La porte s'est refermée sur sa silhouette et je me suis retrouvée seule dans cette grande maison" explique
Sophie."Tout venait de basculer dans ma vie car Paul venait de m'annoncer qu'il voulait divorcer et que sa
décision était irrémédiable. J'ai senti comme un abîme s'ouvrir sous mes pieds et je me suis mise à pleurer"
Un divorce ou une rupture amoureuse représentent toujours une terrible épreuve dans l'histoire d'un couple. La séparation, souvent vécue comme un échec,
ébranle fortement les personnes sur le plan émotionnel. Pour se reconstruire et retrouver le désir d'aller vers l'autre, il est
essentiel de faire le deuil de cette relation et de comprendre ce qui s'est joué entre les deux membres du couple.
Les effets pervers de la banalisation du divorce
Aujourd'hui, les divorces sont de plus en plus nombreux et en 2008, 1 mariage sur 3 se terminait
par une séparation. La réforme entrée en vigueur le 1er janvier 2005 a d'ailleurs pour objectif de simplifier et pacifier les procédures et de
permettre aux époux de choisir le divorce le plus adapté à leur séparation. Socialement, le divorce est donc actuellement totalement
reconnu et accepté par la société mais sa banalisation génère des effets pervers. En effet, elle donne l'illusion que chacun peut et même
doit vivre un divorce "soft", sympathique et sans souffrance aucune. Un divorce choisi par les deux partenaires qui bien
sûr resteront d'excellents amis et pourront même de temps en temps se retrouver pour une soirée au cinéma. La réalité est tout autre car le
divorce reste pour un grand nombre de personnes une épreuve et un drame intime sans précédent. Une rupture sentimentale provoque toujours une
blessure d'amour propre, un sentiment d'abandon et une perte de confiance en soi très intense. D'autre part, cette séparation peut
raviver des souffrances liées à des séparations passées comme le décès d'un être cher, entraînant des tristesses profondes et durables.
Christian se souvient avec émotion des semaines qui ont suivi le départ de sa femme. "Du jour au lendemain, je me suis senti minable et
totalement désorienté" relate t-il. "Ce fut comme une descente aux enfers. Je n'avais plus de goût à rien, j'avais peur
de tout et je ne cessais de repenser à mon père et au chagrin que j'avais eu lorsqu'il était mort deux ans plus tôt"
Faire le deuil d'une histoire
Après l'annonce d'une séparation, la personne abandonnée peut être envahie par des sentiments
d'une extrême violence. La haine et la rancune à l'égard de l'ex-conjoint(te) sont très souvent présentes tout comme le sentiment
d'avoir été abusée, utilisée ou d'avoir perdu plusieurs années de sa vie. Dès lors, enfermée dans un rôle de victime, la personne peut se
murer dans un silence et une solitude qui lui permettront de laisser libre cours à son amertume mais l'empêcheront d'aller de l'avant. Pour
dépasser ce traumatisme et se reconstruire, il est tout d'abord primordial de comprendre ce qui s'est passé et de faire le deuil de
cette relation conjugale. Se faire aider par un professionnel du couple est très souvent nécessaire. Séverine, 32 ans évoque son parcours après une
rupture tragique. "J'étais mariée depuis 3 ans lorsque mon conjoint a décidé de me quitter. Ce fut un choc effroyable. Pendant des
mois, j'ai été envahie par des sentiments terribles. J'avais de la haine pour lui mais aussi de la colère et un immense chagrin.
Je n'arrivais pas à m'en sortir. Un jour, ma mère m'a dit que ça ne pouvait plus durer et qu'elle ne pouvait rien pour moi. Elle m'a
suggéré de prendre rendez-vous chez un professionnel pour en parler. Réticente, j'ai fini par accepter. C'est dans son cabinet que j'ai
compris que je devais traverser différentes étapes pour réussir à faire le deuil de cette première relation. Le chemin a été difficile. J'ai
effectué un travail sur moi qui m'a permis de comprendre que j'avais ma part de responsabilité dans cette rupture et que je n'avais peut-être
pas su prendre soin de mon couple. Peu à peu, j'ai accepté ce qui s'était passé et j'ai pu poser un regard serein sur cette partie de mon
histoire de vie. Cette prise de recul m'a permis de cesser de me focaliser uniquement sur les points négatifs de notre
histoire mais aussi de me remémorer de nombreux bons moments. J'ai pu ainsi peu à peu pardonner à mon ex conjoint.Je me suis alors
sentie libérée et prête pour une nouvelle rencontre".
Le temps, un allié de choix
Donner du temps au temps est primordial après une rupture. Ce temps permet de poser peu à peu un
autre regard sur ce qui s'est passé, d'en tirer les enseignements et de cheminer personnellement. Le temps efface la peine, permet de reprendre
confiance en soi et facilite à nouveau l'ouverture aux autres. Une séparation, lorsqu'elle est inévitable, peut apporter beaucoup si l'on
accepte de s'interroger réellement et de réaliser une véritable introspection. Elle peut permettre de mieux se connaître et d'être en
harmonie avec soi-même. Elle peut également nous faire prendre conscience que les choix de vie que nous avions réalisés ne
correspondaient pas à nos aspirations profondes. L'histoire de Frédéric en est un parfait exemple. "Lorsque j'ai rencontré Mélanie,
je ne savais pas qui j'étais et ce que je voulais faire de ma vie. Nous nous sommes mariés parce que nous étions très amoureux, mais nous avons
pris conscience rapidement que tout nous séparait. Après mon divorce, j'ai réfléchi à ce que je voulais faire de ma vie et au sens que je
désirais lui donner. Je me suis interrogé sur mes valeurs et les convictions qui m'habitaient. J'ai appris à vivre seul avant
de faire le choix de rencontrer à nouveau quelqu'un. Lorsque mon chemin a croisé celui d'Agathe, nous avons appris à nous connaître
réellement avant de nous engager l'un envers l'autre. Aujourd'hui nous sommes mariés depuis 10 ans et avons deux enfants".
Toute rupture conjugale quelle que soit son contexte est source de grande souffrance et de déséquilibre. Une histoire de vie prend fin et
avec elle, un peu de chaque membre du couple. Accepter le manque de repères passagers, exprimer son chagrin et oser dire sa colère sont des
étapes nécessaires pour réaliser le deuil de la relation, se reconstruire et pouvoir prendre un nouveau départ. Notre société tend à
banaliser les effets délétères du divorce pour n'en voir que les aspects positifs. Cette position entraîne de nombreuses personnes à
taire leurs souffrances et leurs difficultés. Il est essentiel de briser ces nouveaux tabous et d'inviter les personnes concernées à se
faire accompagner pour leur offrir la possibilité de revivre après l'épreuve.
Marie-Jo GACEK
Vous souhaitez utiliser cette chronique : merci d'en citer la source et d'envoyer un mél à l'auteur pour en préciser l'usage
L'histoire du couple est indissociable de l'étude de l'époque dans laquelle il se situe. D'abord
envisagée comme une utilité sociale, la notion de couple a subi de nombreuses évolutions au cours des siècles.
Comme le souligne l'historien Michel Rouche, le mariage d'amour ne devient majoritaire en France qu'en 1880. Cependant et bien avant la
période romantique du XIXe siècle, toute une littérature magnifiant la passion amoureuse, contrecarre les
institutions sociales et s'oppose ainsi aux mariages arrangés.
A la fin des années 60, la libération des mœurs modifie grandement la société et la cellule familiale.
Le nombre de divorces augmente brutalement et l'union libre prend un essor considérable. L'égalité de statut entre
l'homme et la femme, l'arrivée des femmes sur le marché du travail, la contraception et la montée de l'individualisme
sont à l'origine de ces nombreux bouleversements. Comme le relate le sociologue Georges Eid : "Aujourd'hui la
démocratie a infiltré la sphère privée et les critères d'autonomie, d'égalité sont
présents au sein des familles. Les rôles ne sont plus figés et l'on se construit (au niveau de l'identité)
durant toute sa vie(...)."
Des attentes démesurées
Suite à ces diverses mutations, le couple s'est modifié. Plus démocratique et plus libre, le couple actuel évolue
avec beaucoup moins de repères et subit de nombreuses pressions extérieures qui le rendent très fragile. Loin
d'être détrôné, il fait toujours rêver. Il semblerait même que les attentes à son égard soient aujourd'hui démesurées. Il doit permettre de
combler la solitude, de vivre une grande passion que ce soit au niveau affectif ou sexuel, de fonder une famille. Il doit également
favoriser l'épanouissement personnel et professionnel, garantir la liberté de chacun de ses membres... La liste est
longue. Dès lors, réussir sur tous les plans devient excessivement délicat et parfois irréalisable. On
préfère donc se séparer et tenter une nouvelle expérience ailleurs. "Le couple aujourd'hui est
perçu comme authentique, fondamental durant le temps qu'il fonctionne" explique le sociologue Robert Rochefort. "En
revanche, ce couple doit très facilement se séparer dès qu'il va moins bien". Notre société de son
côté, n'est plus capable de tenir un discours normatif sur ce que le couple doit être. Elle ne propose plus aucun
repère se contentant de se faire le miroir de ce qu'elle pense que les gens pensent par le biais des médias. On cherche
ainsi quelques recettes de vie dans les magazines "psy" en tout genre qui nous allèchent avec des titres accrocheurs
mais qui ne permettent en aucun cas de réfléchir véritablement sur les enjeux de la vie de couple et ses
fondements. Car il ne suffit pas de tomber éperdument amoureux d'une personne pour fonder un couple.
L'amour ne suffit pas !
"L'état amoureux se caractérise principalement par une aptitude intérieure, une compétence
psychique à devenir plus libre pour laisser ses émois affectivo-sexuels et le désir électif de l'autre
circuler à l'intérieur de soi-même" relate le psychanalyste Tony Anatrella. Il se définit donc par
une dynamique qui permet au sujet d'être disponible, ouvert à la possible rencontre. L'état amoureux entraîne un
bouleversement affectif profond ainsi qu'une extraordinaire transformation psychique et physique. Mais toute rencontre amoureuse
ne débouche pas sur un couple. Le sentiment amoureux s'il s'avère un des mécanismes les plus puissants conduisant
deux êtres à se rencontrer, n'est pas suffisant pour élaborer un lien stable et durable. Comme le souligne Monique
Dupré Latour, thérapeute de couples, "un couple ne commence à exister que quand les deux partenaires de
la rencontre amoureuse se pensent "couple", se disent être un couple. C'est un moment instituant qui met en
route des processus spécifiques, lesquels iront se complexifiant tout au long de la vie et peuvent perdurer au-delà
d'une séparation éventuelle". A partir de ce moment instituant, le couple prend une existence, une dimension
qui déborde l'addition de deux individus, ce qui fait dire au psychiatre Robert Neuburger "que un et un font trois".
D'autre part "faire couple" implique également la notion de projet et de durée. Car le
couple ne se pense et ne se construit qu'en fonction d'un projet commun qui va servir de référence aux conjoints et leur
permettre d'approfondir leur connaissance mutuelle. Ce projet qui inscrit le couple dans la durée va favoriser la constitution
du lien conjugal. Mais il est essentiel cependant que le couple puisse réellement se rencontrer et se découvrir au-delà
d'une tâche réalisée en commun. Par exemple, un couple doit pouvoir continuer d'exister lorsque les enfants ont
quitté la maison.
La rencontre de deux histoires
Un couple est également la rencontre de deux histoires familiales, mais il est absolument nécessaire que naisse de
cette rencontre une nouvelle histoire, unique, intime ; celle du couple nouvellement créé. "Tu quitteras ton
père et ta mère" dit la Bible. Pour que le couple se construise, vive et respire, les deux protagonistes doivent
avoir quitté psychiquement leurs parents, ce qui implique un travail psychique d'élaboration de la séparation qui
n'est pas toujours facile à réaliser.
Enfin le couple est le lieu où la sexualité et particulièrement la génitalité est possible et même prescrite. La
rencontre des corps permet de faire l'expérience structurante de la différence des sexes. Donner et recevoir plaisir et
amour dans le respect réel de l'autre sont source de joie et de plénitude incommensurables.
Le couple : une entité mouvante
La vie de tout couple est jalonnée d'étapes qui le modifient, le font évoluer mais peuvent également le
déstabiliser, voire le détruire si l'on n'y prend garde. Rien n'est jamais acquis dans la vie d'un couple. Nous
l'oublions trop souvent. Comme le souligne le psychologue belge Salomon Nasielsky "nous sommes aujourd'hui les
architectes de notre couple". Faire grandir son couple et le faire durer demandent de la volonté et du temps. Non
alimenté par l'amour, la confiance, le dialogue, l'innovation, le désir, les projets... le couple s'étiolera puis
disparaîtra, happé par un quotidien devenu insipide voire étouffant.
Marie-Jo GACEK
Vous souhaitez utiliser cette chronique : merci d'en citer la source et d'envoyer un mél à l'auteur pour en préciser l'usage
Depuis quelques années, la tendance est à l'uniformisation et à l'indifférenciation des sexes. Le mythe du modèle
androgyne est très tendance. Ce modèle asexué n'est en aucun cas une génération spontanée. Il est la suite logique du mouvement féministe des années
60 qui prônait l'égalité des sexes et faisait de la différence des sexes le lieu suprême de l'assujettissement des femmes et de la domination masculine. La
femme esclave de son anatomie ne serait jamais l'égal de l'homme. Il fallait donc s'opposer à ce déterminisme
biologique qui condamnait la femme à enfanter et à n'être que la gardienne du foyer. De cette théorie est né le "féminisme de genre",
le "gender ou féminisme radical dont l'idéologie peut se résumer à cette fameuse maxime de Simone de Beauvoir : "On
ne naît pas femme, on le devient". Cette idéologie affirme que les différences entre l'homme et la femme, au-delà des évidentes différences
anatomiques, ne correspondent pas à une nature fixe, mais sont des produits de la culture d'un pays et d'une époque déterminée.
Une égalité de statut entre l'homme et la femme
Entre 1965 et 1985, la femme a acquis de nombreux droits qui lui confèrent aujourd'hui une égalité de statut avec l'homme. Au
sein du couple, les relations d'autorité ont fait place à des relations de réciprocité et d'égalité.
L'autorité du mari, chef de la famille, s'est effacée devant l'autonomie de la femme. Cette égalité de statut
entre l'homme et la femme a permis de nombreuses répartitions des rôles au sein de la famille. La répartition
classique : les femmes à l'intérieur du foyer, les hommes à l'extérieur. La répartition inversée
: les femmes à l'extérieur, les hommes à l'intérieur du foyer, ce qui est encore très rare. Et l'indifférenciation des rôles : les hommes et les
femmes à l'intérieur et à l'extérieur, situation la plus courante aujourd'hui. Comme le précise le philosophe jean-Marc Ghitti, "ce qu'a permis
l'égalité de statut entre l'homme et la femme, c'est le libre choix des rôles pour chaque famille, alors
qu'auparavant l'inégalité des statuts entre l'homme et la femme assignait à chacun des rôles prédéfinis".
Mais cette égalité n'est une avancée juridique que si elle permet réellement à chaque personne d'être
comme l'exige le fonctionnement de son couple et pas seulement comme l'exigent les pressions externes et les nouveaux tabous sociétaux.
Elle n'est une avancée que si chacun tout en cultivant le partage des tâches, la solidarité, cultive également
cette spécificité qui lui est propre et qui s'origine dans la différence des sexes. Malheureusement, nous nous
apercevons aujourd'hui que cette indifférenciation des rôles conduit bien souvent à nier les différences sexuelles qui sont pourtant source d'une
grande richesse. Beaucoup pensent encore qu'il faut dépasser les différences pour être égaux et que l'entente d'un
couple est à ce prix. Cette conception erronée de l'égalité a la vie dure. Pourtant, le couple est le
lieu où peut et doit se vivre l'altérité, c'est-à-dire la perception de l'autre comme différent
de soi. La différence est écart, signifiance, partage, richesse. Elle est ouverture et liberté. Elle nous invite à
entreprendre un merveilleux voyage aux confins d'un des plus grand mystère, celui de l'Homme.
Comprendre la différence sexuelle
La différence sexuelle est la différence la plus profonde dans laquelle s'enracinent toutes les différences. Quand nous
parlons de "différence sexuelle" explique le philosophe et théologien Xavier Lacroix,
"nous
traversons 3 niveaux de réalité auxquels correspondent 3 couples de termes : la différence
mâle-femelle entre les sexes qui est corporelle, animale, biologique. La différence masculin-féminin, entre les
genres qui est culturelle, psychologique, comportementale et la différence homme-femme, entre les
identités qui nous traverse tout entier, corps, âme, esprit dès la naissance". Ces 3 niveaux ne peuvent en aucun cas
être dissociés car on ne peut séparer artificiellement nos comportements de notre nature biologique,
lesquels sont toujours exprimés, médiatisés et situés dans une culture.
Penser la différence en dehors de tous conformismes
Pour que cette différence soit source de richesse, il est essentiel que
l'homme et la femme évitent deux écueils majeurs : celui de l'enfermement dans la différence et celui de la
négation de la différence. L'enfermement dans la différence donne la part belle aux clichés et
stéréotypes du genre la femme est faite pour la cuisine et l'homme pour le bricolage ! A l'inverse, la négation des différences
proposant un modèle asexué où chacun n'aurait plus aucune spécificité est tout aussi destructeur. Le mépris de la part de ses pairs que connaît
la femme qui a choisi d'élever à temps plein ses enfants en dit long sur le refus de certains rôles féminins.
La valorisation par les médias du père "papa poule" se coulant dans le moule maternel révèle la montée en puissance aujourd'hui d'un modèle asexué.
Ne nous laissons pas enfermer dans de nouveaux conformismes tout aussi abrutissants que les anciens !
La différence des sexes : une richesse pour le couple
La différence des sexes est une chance pour l'homme et la femme. Plus on tente de connaître l'autre, plus on s'aperçoit
qu'il est différent et cette découverte est une invitation à aller plus loin, à se décentrer, à accueillir l'autre réellement dans sa singularité.
"Mais recevoir l'autre dans son altérité irréductible et non comme le miroir de mes désirs n'est pas immédiat" relate François de Muizon, philosophe.
La relation à l'autre sexe oblige à dépasser le narcissisme, étape importante de l'adolescence, liée au processus d'intégration de
l'identité sexuée». Une certaine maturation et maturité sont nécessaires. Il faut également apprendre à se connaître soi-même
en tant que femme ou en tant qu'homme et apprendre à s'aimer pour ensuite se tourner vers l'autre. Aimer son corps, le connaître,
en percevoir toutes les harmoniques sont essentiels pour aller à la rencontre de l'autre tout comme est importante la compréhension
des donnés psychologiques propre à chaque sexe. Cette connaissance de soi peut parfois faire défaut entraînant
une peur voire une angoisse diffuse de l'autre sexe. Il peut être intéressant alors d'y réfléchir seul(e) ou en
couple avec l'aide d'un tiers (conseillère conjugale ou psychologue) afin de renouer avec soi-même avant d'aller
explorer les contrées merveilleuses du "différent".
Marie-Jo GACEK
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